Deux sources d’inspiration sont à la base de cette tenue : le Vogue n°973, réalisé pour et par Karl Lagerfeld et Vinyl – une série que j’ai adoré et dont je regrette énormément la disparition.

Prenons les choses dans l’ordre :

  • Vogue n°973

J’ai retrouvé dans ce numéro (que je n’ai toujours pas fini de lire…) imprégné à 100% de l’esprit Lagerfeld des tenues très retro, sobres et gais à la fois, que ce soit le shooting de Kristen Stewart ou celui de Willow Smith. La légèreté de ces tenues, pourtant complexes, riches en détails et accessoires, m’a donné envie de créer cette tenue de rue très féminine (à mes yeux).

Toutefois, je n’ai pas ignoré le conseil de Caroline de Monaco, qu’elle livre dans le même numéro : La différence entre une femme élégante et une femme qui ne l’est pas ? La femme élégante enlève toujours quelque chose. L’élégance est un refus. Par conséquent, j’ai mis uniquement des accessoires indispensables (comme la montre ou l’alliance) et très simples. De toute façon, avec les volants de la blouse, les différentes textures de la tenue et les couleurs du petit sac – c’était déjà assez.

  • Vinyl

C’est une série brillamment réalisée par Martin Scorsese, Mick Jagger, Rich Cohen et Terence Winter que j’adore et dont je rêve de voir la continuation. Il s’agit de Richie Finestra, un producteur de musique dans les années 1970. Alors qu’il traverse sa crise de la quarantaine, il tente de faire renaître de ses cendres son label, en dénichant de nouveaux artistes et de nouveaux styles. Des personnages légendaires font leur apparition, comme Andy Warhol ou Elvis Presley.

La série retrace, pratiquement, l’évolution de la musique à partir des années ‘70 : du rock ’n roll jusqu’au disco. En même temps, la mode change aussi radicalement. Mais on le savait déjà : musique et mode sont toujours allées de pair.

 

Les personnages principaux sont incarnés par des acteurs de première classe : Bobby Cannavale, Olivia Wilde, Juno Temple, Paul Ben-Victor ou encore le fils de Mick Jagger, James Jagger.

Et, à part la musique exceptionnelle (que j’écoute encore aujourd’hui sur repeat), ce sont les tenues des acteurs qui retiennent l’attention. Bien évidemment, les maisons de mode les plus célèbres y ont contribué (Gucci, Chloé, Saint Laurent…). Le costumier de la série, John Dunn, a fait un travail exceptionnel, tout simplement.

Bref, je retrouve les années ‘70 dans mon maquillage, la jupe plissée en cuir, la blouse à volants ou l’imprimé reptile. J’ai également mixé des textures différentes : cuir, nubuck, (fausse) fourrure, soie… J’ai osé, comme les femmes de l’époque le faisaient. Pour plus d’inspiration, allez voir le tableaux 70’s style sur mon copte Pinterest.